QUI ES-TU ?
Je m ‘appelle Hugo C. J’ai 30 ans, je suis kinésithérapeute.
Pour quelle raison as-tu décidé de faire ce cursus ?
J’ai lu le livre « L’Énergie, l’émotion la pensée du bout des doigts » d’Alain alors que j’étais étudiant en 2e année de kinésithérapie. J’ai été inspiré par son authenticité et son humilité au travers de son parcours de soignant. Ayant des douleurs persistantes qui n’arrivaient pas à être soulagée, j’ai décidé de lui confier mon corps dans le cadre d’une consultation. Suite à l’arrêt de mes soucis de santé, j’en suis sorti avec de la reconnaissance et de l’admiration. Comment cet homme avait il réussi à régler mes problèmes en posant essentiellement ses mains sur mon crâne ? Et alors que plusieurs thérapeutes avaient essayé à plusieurs reprises, sans succès ? Je me suis promis d’aller suivre un jour une de ses formations afin d’espérer comprendre comment cet homme soignait et ce qu’il avait à transmettre.
Que t’a-t-il apporté ?
Le cursus m’a apporté une prise de conscience de l’éventail des possibles (non exhaustif bien sûr) qu’un soignant peut entreprendre. Les techniques de soins proposés par Alain peuvent bousculer, étonner, mais elles font sens. À partir du moment où le travail est accepté par le soigné, et que le soignant est dans la justesse de l’instant, la « magie » opère. C’est parfois sidérant de voir à quel point le corps peut s’exprimer à sa façon et qu’il est possible d’entendre ce langage, si la qualité de la présence est là. C’est bluffant mais pas pour autant facile, c’est un cheminement de toute une vie à mon sens. Alain m’a permis de poser des fondations solides, je n’en suis qu’à mes premiers balbutiements dans le vaste univers du soin.
Quel élément inattendu as-tu rencontré ?
Depuis petit je n’ai jamais osé chanté, on m’a toujours dit qu’il valait mieux que je m’abstienne ! Les stages avec Alain sont rythmés par des séances de chant collectif (mantras essentiellement), les débuts sont timides mais une fois passé le cap, ces moments font vibrer chaque cellule de notre corps. Ce cursus m’a fait prendre confiance en ma voix, je désire même continuer à la travailler à présent. Mon meilleur public reste mon chien pour l’instant !
Quel est le point le plus fort du cursus ?
Chaque temps de travail apporte à sa manière et nous fait cheminer. Je ne pourrais donner de préférence à des points précis. Ça peut être un rêve éveillé sur un stage qui nous marquera le plus, et un Qi Gong, une méditation, un soin qui se révélera être le temps fort d’un autre stage. Une chose importante, la « colle » qui fait prendre sens, qui fait parfois le plus écho, est, selon moi, les échanges entre stagiaires dans les temps informels. On est parfois dans notre perception et une personne peut alors nous signaler quelque chose qu’elle aurait remarqué. Des petits détails (parfois des gros !) sont alors mis en lumière par un.e autre stagiaire et ça peut être la révélation !
T’es-tu senti libre et respecté pendant ces sept fois trois jours ?
Oui tout à fait. À aucun moment je me suis senti obligé de faire quelque chose que je ne désirai pas. De mon niveau de perception, une place est toujours laissée pour avoir la possibilité de dire non.
Que dirais-tu à un ami qui aurait envie de faire le cursus ?
Prends conscience que le travail sur toi permettra la découverte des apprentissages d’Alain. Certains temps peuvent parfois paraître abstraits mais ils ne sont pas là par hasard. Il faut accepter de se laisser guider sans forcément essayer de comprendre ce qui est proposé. La continuité des cursus permet de révéler alors ce qui doit l’être. C’est en laissant le mental de côté que la quintessence du travail s’exprime. Ce n’est bien sûr pas chose aisé, surtout pour moi !
Qu’est-ce qui pourrait être amélioré ?
RAS
Merci pour tout Alain, j’espère que ce cursus passé à Mélisey m’accompagnera dans toute ma carrière de soignant, c’était riche et intense. A bientôt. Hugo